Glaciers de Vanoise
Randos glaciaires
Découverte des glaciers en calotte de la Vanoise
Description:
Au delà des grands domaines skiables, je vous propose de découvrir et de vous guider sur les nombreux et importants glaciers de Vanoise.
Des refuges confortables et sympathiques font de cette randonnée glaciaire un enchantement.
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Tarifs: 380 euros/jour honoraire du guide +Caisse commune
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Détails: 6 jours, de 1 à 6 personnes Niveau physique moyen : marche de 6h en moyenne Apprentissage du cramponnage Programme: J1 : Refuge de Peclet Polset
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Demande de renseignements: [contact-form-7 id= »143″ title= »renseignements »] |
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Cher Christophe,
Nous rentrons du Ruan avec toi et le lendemain est sans problème. Je te copie ci-dessous le email familial que je fais généralement après nos sorties et qui accompagne pas mal de photos.
Merci de me dire s’il y a un moyen, une adresse internet par exemple, de te les faire parvenir, si tu le souhaites bien sûr… Pas de problème si cela ne te branche pas.
Amicalement,
Etienne.
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Chers tous,
Il y a longtemps que j’en rêvais, depuis le jour de juillet 2009 où nous l’avions approché, mais nous étions rabattus sur le Petit Ruan pour cause de brouillard… Nous avons cette fois ci fait appel à notre guide de Sixt Fer à cheval Chritophe Rezette, celui qui nous avait fait faire de l’escalade dans le Salève. Il nous a donc conduit au Grand Ruan, et sans doute croyant que nous étions des alpinistes chevronnés pour vouloir récidiver avec lui, il nous a fait passer par le petit Ruan, l’arrête qui le joint au Grand Ruan, puis par l’arrête du Grand Ruan et une de ses cheminées qui lui donnent accès à son glacier. Tout cela se fait après un aller pour la nuit au refuge de la Vogealle à partir du Cirque de Sixt Fer à Cheval, puis au petit matin une chevauchée jusqu’au col des Ottans à la frontière Suisse vers les Dents du Midi. Outre les 2100 mètres de dénivelé au total (940-3053.5 mètres), le second jour nous a exactement pris 12 heures et 43 minutes de la Vogealle au sommet puis au Cirque de Sixt Fer à Cheval, cela avec relativement peu de pauses dont je me souvienne. J’avais les pieds vraiment trop grands pour les chaussures à la fin de la descente, mais il est difficile d’en changer, de chaussures comme de pieds; pas de blessure toutefois mais le casque a pu être utile, la corde certainement, les crampons aussi…
Bien que les premiers à y arriver, nous sommes trouvés huit au sommet à peu près en même temps, dont trois jeunes de Sixt aussi partis à peu près en même temps que nous, mais du Cirque, soit 965 mètre plus bas que nous… il y a des bons… Quoi qu’il en soit, Anne Marie aura été la première femme du jour, et de loin.
Pour justifier mon rêve il faut savoir que le Grand Ruan jouxte d’autre sommets similaires tels la Tour Sallière, le Pic de Tenneverge ou la Tour de Prazon, mais qu’il est le plus lointain, au-delà et au-dessus du Bout du Monde qui est déjà l’appellation du fond du Cirque du Fer à Cheval. Le Grand Ruan domine encore le lac Suisse d’Emosson. Il faut aussi savoir que le Grand Ruan est le lieu où Jacques Balmat, le découvreur du Mont Blanc, à 72 ans tout de même, a perdu la vie sans jamais être retrouvé ; il était un grand guide et un grand cristallier mais crédule et mandaté il était parti en vain y chercher de l’or, j’y ai trouvé le mien : Des images plein la tête.
Que Dieu garde les hommes de ne rien entreprendre, qu’il les protège aussi un peu.
Bises à vous tous de nous deux.
Etienne.
PS : Le petit reportage commence et fini avec des fleurs, mais il ne se trouve pas beaucoup de végétation sur les sommets du massif du Giffre.